Francesco Clemente


Naples, 1952

Considéré comme un des peintres figuratifs le plus représentatif de la Transvanguardia italienne, Francesco Clemente naît à Naples où il passe son enfance et son adolescence. Pendant ses études de baccalauréat il montre un intérêt spécial pour le latin, le grec, la philosophie et la littérature italienne ce qui lui sera utile postérieurement pour son côté poétique.

Il visite avec sa famille tous les grands musées d'Europe entre ses huit et douze ans : Velázquez, Twombly et Beuys furent quelques unes des idoles du jeune Francesco.

Il commence à s'intéresser à la peinture mais de façon autodidacte.

À dix-huit ans il commence des études d'architecture à Rome pour très vite les abandonner au profit de ses deux passions : la peinture et le dessin.

Après sa première exposition de collages à la galerie de Valle Giulia à Rome, il entreprend une série de voyages autour du monde notamment en Inde, le Tibet et New York, des escales qui l'influencent le plus culturellement et qui sont clairement reflétées dans la majeure partie de son travail. Son oeuvre est riche, complexe et variée, le portrait du corps humain expressif. Francesco Clemente assimile la culture de chaque endroit où il réside, ce qui stimule et diversifie son style.

En 1979 il s'approche à la Transavantgarde italienne dont on pourrait résumer les caractéristiques essentielles en une réaction contre les artistes de l'Art Pauvre et en désaccord avec le langage du passé , sans respecter aucune affiliation en particulier.

En 1980 il organise sa première exposition individuelle à New York et en 1982 s'y installe définitivement pour devenir rapidement un élément permanent de la scène artistique de Manhattan où il partage l'art, expériences et amitiés avec les artistes américains les plus reconnus du moment. Depuis lors, ses expositions ne cessent de parcourir galeries et musées.

Actuellement, Francesco Clemente vit et travaille se partageant entre New York, Rome et Madras.

Oeuvres Exposées

  • “Retrato de hombre”, aquarelle originale sur la page d’un livre contenant six linogravures, (1952-?).